Il était une fois (juin 2009), dans un pays fort fort lointain (pas si lointain que ça en fait par ce que c'est à Pessac, mais toutes les histoires commencent comme ça) un entraineur de Roller Hockey qui, en discutant avec ses joueurs, apprend que certains seraient interresés pour passer les premiers niveaux d'arbitre (
pour se payer ... pour l'amour de leur sport!).
Cet entraineur, débrouillard et malicieux, va voir un ami, arbitre international, et lui demande si ce dernier (à l'époque fortement impliqué dans la vie du comité) pouvait prodiguer cette formation.
Cet ami, fort bien informé (parce que très impliqué), lui réponds: "il ya quelques années j'aurais pu mais je ne fais plus partie de la liste officielle des formateurs (que tu trouveras en cliquant
ICI ), mais tu peux te renseigner aupres du responsable de la CNARILH
par là"
L'entraineur, confiant et valeureux (en fait l'entraineur c'est moi alors j'en rajoute un peu), sors donc sa plus belle plume et rédige alors un courriel à l'attention de ce responsable. Sans réponse de sa part il retente l'expérience quelques semaines plus tard (pensant que le courriel n'avait pas été correctement transmis). Même résultat: le néant total. Il retourne voir son ami (l'arbitre) pour lui faire part de cette non-réponse. L'ami lui conseille alors d'aller en parler à un collègue arbitre, lui même formateur dans une contrée (région ça fait pas trop conte...) voisine.
L'entraineur profite donc d'un match se jouant dans son fief et arbitré par le collègue en question pour lui expliquer sa démarche. Le collègue lui assure qu'il contactera personnellement le "chef" pour plaider sa cause et qu'il le tiendra informé.
Chose promise, chose due, le collègue contacte l'entraineur quelques semaines plus tard et lui transmets la réponse du "chef": "nous n'avons pas de formateurs en Aquitaine, qui veut faire cette formation?"
Cet entraineur (toujours aussi valeureux mais de moins en moins patient et tolérant envers le corps arbitral), se fait régulièrement sermonner sur sa facilité à critiquer l'arbitrage (c'est mal). Il explique donc en place publique qu'il aimerait bien apporter sa pierre à l'édifice et entrer dans la grande famille de la CNARILH mais que ses demandes sont restées sans réponse.
Un lecteur bienveillant (merci à lui) s'adresse alors à l'entraineur et se propose de relayer à nouveau l'information en haut lieu.
Chose faite, l'entraineur reçoit (enfin) un courriel du grand patron de l'arbitrage lui demandant de poser sa question (!)
Re-re-re-re-expliquant sa volonté (pourtant relativement simple) l'entraineur (beau grand et fort mais légèrement sur les nerfs) attend donc la réponse...
Réponse rapide (à peine 2 jours) qui lui indique qu'il doit se mettre en relation avec
... son ami arbitre... (vous savez, celui du début).
Cet ami arbitre appelle le grand manitou pour demander des explications. Il se trouve que cet arbitre a été réintégré sur la liste des formateurs sans même qu'il ne soit informé ou que la fameuse liste ne soit mise à jour...
Conclusion?
6 mois passés à tourner en rond et autant de temps perdu pour le développement de l'arbitrage (au niveau local...)
Moralité?
Les nominations pour le boulet award 2010 sont ouvertes?