Comment ca marche les instances du Rilh, la FFRS

Bravo Mister Colargol pour ces informations d'une grande clarté !

Citation :

Pour ce qui est de « rentrer dans le moule », il suffit de regarder les chiffres et les PV de réunion du CA. Il n’y a que très peu d’élus RILH, ils ne sont pas toujours présents et ils sont plutôt inactifs. Cela donne de nous une image négative avec un sentiment d’être beaucoup trop tournés sur nous même par opposition aux 3 disciplines de base (artistique-course-rink) qui travaillent ensemble depuis si longtemps.

--> Ce n'est pas tout à fait exact. Il y a dans le mouvement RILH quelques "hommes de l'ombre" qui oeuvrent pour que le RILH se "re-centralise" et s'ouvre à cet environnement. Par contre, je suis d'accord avec toi sur un point. L'environnement "fédé" est encore mal connu et peu s'y sont collé "sérieusement".

Citation :

Or, je trouve que nos dirigeants ne se sont jamais préoccupés de communiquer à ce sujet et favoriser ainsi le développement de notre discipline. Pour moi, la mission essentielle d'un comité est d'aider les clubs, structurer et développer son activité...et ça saute pas vraiment au yeux, non ?

--> Il aurait fallu en faire un projet et il faudra en faire un projet. Il faut revenir à l'idée de 2006 et organiser des assises pour notre sport. On sait beaucoup de choses aujourd'hui sur notre "niveau de développement". Il a été axé pendant 10 ans sur la construction des championnats, sur la mise en place d'une politique de haut niveau qui a aboutit au statut de sportif de haut niveau. Nous connaissons aussi nos faiblesses : faiblesses des "courroies de transmission" que sont les comités départementaux et régionaux spécifiques roller in line hockey, méconnaissance du contexte politique et gestion trop en "autonomie", pas de vision "jeunesses" donc absence de projets, aucun moyen pour une politique ambitieuse de développement.
Aujourd'hui, il faut valoriser ces constats car je pense que nous n'avons jamais été aussi loin au niveau de la synthèse.

Citation :

Il est flagrant que chacun est dans un 1er temps trop renfermé sur son club, sa compétition, bref ses intérêts personnels, ceci à tous les niveaux au détriment de l’intérêt général.

Bingo... on est en plein dans l'un des noeuds du problème.
Pour résumer, il y a eu 10 années de croissance. Le RILH est passé à 12 000 licenciés, principalement en allant chercher les pratiquants "free" sur les places publiques, les déçus du hockey sur glace, les patineurs roller désireux de pratiquer un nouveau sport et les nouveaux pratiquants qui ont trouvé dans notre discipline un moyen abordable pour faire du hockey. Il y a une une grosse phase de structuration des championnats et d'organisation, pendant 10 ans.
En 2005, le RILH a organisé un championnat du monde, projet qui, si on prend le bilan de l'événement, a réalisé une perte sèche de plus de 150 000 €. S'est suivi une vague de protestations des licenciés et de démission des dirigeants. La FFRS a mis le comité national RILH "sous tutelle", lui demandant de rembourser les sommes investies. Il existe encore aujourd'hui un débat sur les modalités de remboursement qui ne sont peut être pas justes.
Quoi qu'on en dise, 2005 a été une période de rupture puisque depuis cette date, le nombre de licenciés n'augmente plus. Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas de potentiels de croissance, bien au contraire. Par contre, il faut qu'on se prenne en main.

Qu'est ce que t'entends par se prendre par la main?

Parce que si ce sont les memes personnes qui gerent de la même façon pendant les années à venir, qu'est ce qui va changer?

Dis-moi Momo, c'est qui "les hommes de l'ombre" ? Ils comptent sortir de l'ombre au printemps pour bronzer un peu ?

Pour 2005-2006, je ne partage pas ton analyse. D'une part la quasi totalité des dirigeants actuels étaient déjà présents avant et d'autre part ils n'y a jamais eu, ni avant ni après, de véritable projet de développement pour la jeunesse. A cette époque, nous avons atteint les limites du système en place en terme de nombre de licenciés mais c'est une coïncidence. Rupture ou pas, ça n'aurait rien changé.

Dommage qu'il ne communique qu'une fois par mois Maurice

Colargol, je me suis peut être mal exprimé. La rupture est bien celle de la croissance. On a arrêté de faire de la croissance sans se préparer à gérer autrement. On est donc bien d'accord, quelque soit les mots employés. Les hommes de l'ombre, ils ont des mégas cernes en ce moment !!

Se prendre en main, pour moi, c'est trouver d'autres thèmes, positifs, pour fonder notre développement non pas sur la relation que le RILH entretient avec la FFRS ou le "qui baise qui" dans les modalités de remboursement de la dette ou ruminer sur l'organisation de 2005 etc... mais bien sur un projet pour les jeunes, l'organisation d'un soutien au développement des clubs, une meilleure communication etc... bref, même avec sa bite et son couteau, continuer à structurer, organiser, parler aux autres disciplines, travailler à une meilleure reconnaissance, faire prendre conscience aux clubs de l'importance des ligues et d'y aller pour se faire représenter voir même aller prendre le pouvoir...

Par contre, pour cela, il faut juste tout changer !